Pour rendre les déplacements de tous plus fluides, le projet Saint-Sever Nouvelle Gare met en place une stratégie mobilités, qui hiérarchise les modes de déplacement et propose des aménagements plus efficaces. La nouvelle gare va venir compléter l’offre de mobilité déjà existante, tout en assurant une liaison toujours plus rapide avec d’autres grandes villes comme Paris ou Le Havre.
Aujourd’hui, 70 à 75 % des utilisateurs de la gare rive droite utilisent les transports en commun ou les modes actifs. L’enjeu du projet est de garder cette répartition modale très favorable aux alternatives à la voiture individuelle. La localisation des cars interurbains (gare routière) sera étudiée.
Le projet vise à mieux relier le quartier Saint-Sever aux quartiers Orléans, Rouen Flaubert et Luciline et au centre-ville existant. Les quais sont un axe évident pour la promenade et les modes actifs. Les cours Clémenceau et Orléans sont un axe privilégié du développement d’un transport en commun structurant entre le quartier Saint-Sever Nouvelle Gare, les écoquartiers Flaubert et Luciline, tel que programmé dans le Plan de Déplacements Urbains de la Métropole Rouen Normandie.
Les accès routiers ne doivent pas être oubliés. Aussi, un pôle d’échanges multimodal complet doit-il être conçu en interface avec la gare et le bâtiment voyageur.
Des grandes orientations en matière d’organisation des mobilités ont été retenues par le comité de pilotage pour donner suite à la première phase de concertation. Elles visent à favoriser le développement des modes actifs pour les déplacements internes à l’hypercentre, celui du vélo et des transports en commun pour les déplacements au sein de la ville de Rouen, celui des transports en commun et, dans une moindre mesure, du vélo à l’échelle de la Métropole et celui des transports en commun et du train à l’échelle du bassin de vie et des déplacements régionaux et nationaux. Pour cela des leviers sur le développement du réseau de transports en commun doivent être activés concomitamment à des leviers visant à reconfigurer le réseau viaire, notamment dans l’hypercentre de Rouen, afin de permettre un développement ambitieux des modes actifs.